Olwenn Zohra [Apprentie Prêtresse]

▪ Informations générales

Nom : Zohra

Prénom : Olwenn

Surnom : elle n'en a pas, à part si quelqu'un veut lui en donner un ^^

Sexe : Féminin

Âge : 25 ans


▪ Description physique

Taille : 1m70

Corpulence : Son tuteur lui a appris à entretenir son corps. Elle a une corpulence moyenne résultat des nombreux entrainements qui devaient lui apprendre à se battre. Pour encaisser les coups, mieux vaut avoir une ceinture abdominale dure.

Vêtements : Pour ne pas accentuer et faire resortir la couleur de ses cheveux, elle s'habille en bleu. Une autre couleur de vêtement mettrait en valeur ses cheveux et la rendrait trop visible. Elle aime porter des robes.
Mais lorsqu'elle doit voyager, inévitablement elle se munit d'une cape noire surtout par nécessité pour cacher ses longs cheveux. Dans ces cas là, mieux vaut ne pas montrer que l'on est un femme. Elle porte alors un habit noir ou marron.

Général :
Ce qui attire l'attention au premier abord c'est bien sûr ses cheveux,ils sont lisses et surtout ils sont naturellement bleu. Un bleu roi avec des reflets noirs. Elle ne les a pas toujours eu ainsi, avant ils étaient bruns mais la pratique de la magie dans sa famille rend toujours les privilégiés un peu à part. Olwenn entretient une relation paradoxale avec ses cheveux. Elle les laissent pousser, et ils lui atteignent déjà la moitié du dos, parce qu'elle les aime. Ils sont le reflet de sa capacité magique et font parti de son identité. Mais d'un autre côté, elle les déglige, ne les peigne jamais et ne se soucis jamais de les remettre en place. Elle les déteste parce qu'ils la rendent différente, bizarre.
Néanmoins, ils encadrent un visage fin et un peu enfantin avec sa petite bouche. Elle a les yeux bleus comme la mer, un mer calme mais vide de sens. Ils n'expriment rien s'accordant avec son air impassible. Cependant, elle a la peau blanche, laiteuse ce qui illumine un peu ce visage habituellement mort.


▪ Description psychologique

Phobie(s) : Olwenn a peur de la mort, comme tout le monde me direz-vous, mais ce n'est pas de la sienne dont-elle a peur mais plutôt de voir mourir les gens qu'elle tentait de soigner. Vous comprenez, elle n'est pas triste pour eux ou pour leur famille, nan, elle est simplement triste d'avoir échoué. La mort est synonyme d'échec et elle ne peut le supporter.

Goûts personnels :
Elle aime la nature, se retrouvée seule au milieu des montagnes et de la forêt. Tout est calme et paisible. L'environnement la rassure, elle est loin de son tuteur, à l'abris de son regard inquisiteur. Elle aime regarder le couché où le levé de soleil assise sur une branche d'arbre.
Elle est devenue apprentie prêtresse par obligation, mais elle doit bien avouer qu'elle aime soigner les autres, ce but lui donne une raison d'exister.


Caractère :
Avant qu'elle ne vive avec son tuteur, Olwenn était une enfant joyeuse, pleine de vie et elle était intriguée par tout ce qui l'entourait. Elle serait certainement devenue une personne optimiste, un peu rêveuse et sympathique.
Mais, arrachée à ses parents à l'âge de 2 ans, son tuteur a pu façonner sa personnalité comme bon lui semblait. Il n'a jamais été très affectueux avec elle, entretenant toujours une relation de maître à élève. Olwenn a grandi loin des autres, loin de ceux qui aurait fait d'elle une femme souriante.
Elle n'a pas connu l'amour mais elle a connu l'effort et le travail. Elle est déterminée, battante et ne vit que pour réussir. Réussir c'est tout ce qui lui procure de la joie. Ce n'est qu'après avoir froncé son beau visage pendant des heures, des jours, des semaines, des mois, tant le but à atteindre est élevé qu'un sourire finit par apparaître sur son visage. Elle est toujours préoccupée, même si son visage est le plus souvent impassible, réfléchir, ruminer c'est le seul moyen d'effacer le vide d'une famille, d'une vie un peu plus normale. Il est difficile de savoir à quoi elle pense, de l'extérieur, c'est un glaçon. Elle n'extériorise pas ses émotions parce que son tuteur lui reprocherait d'être faible. Il faut prendre sur soi et ne jamais faire part de ses faiblesses. Elle parle peu et observe beaucoup mais en réalité à l'interieure d'elle même, elle bouillone.
Aussi, elle a peur des autres, elle en a toujours été séparée et ne sait pas comment réagir en société. Si l'on s'approche d'elle, elle ne fuiera pas mais elle ne saura pas comment se comporter ou même distinguer les bonnes des mauvaises intentions. Sur ce point, elle un peu naïve. Elle préfère donc regarder le monde évoluer de loin, et soigner discrètement ses plaies avec son talent de guériseuse.
Elle n'utilise la violence qu'en dernier recours, elle préfère s'exquiver.


▪ Informations spécifiques

Territoire d'origine : Sanus

Quel parti prendriez-vous ? : Eremon [même si j'aime pas la couleur attribuée à ce rang et surtout, personne ne m'a influencée XD ]
Qui sont tous ces peureux qui se prônent neutres ? Incapables de choisir, retournant leur veste au dernier moment pour soutenir le meilleur ? Auron a appris à Olwenn à ne jamais être faible, ceux incapable de choisir le sont ! Elle a choisit le parti d'Eremon, peut-être parce qu'elle est jalouse de Sianon ou parce que l'alienation la rapproche d'Eremon. La vrai raison c'est qu'on ne choisit pas le parti des faibles, des joueurs, des séducteurs, on choisit le parti de celui qu'on croit le plus fort. Néanmoins, rencontrer Eremon et le soutenir, ce n'est pas une source de plaisir pour Olwenn. Elle le fera par obligation, par obligation d'atteindre un but.

Arme(s) : Un glaive, c'est moins lourd que l'épée ^^

Métier et/ou rang : apprentie prêtresse

Type de magie : Grande magie

▪ L'histoire


Olwenn est née au sein de la communauté de Sanus. Comme la majorité des habitants de ce territoire, la famille Zohra avait des affinités avec la magie. Enfin, surtout son père car il était magicien, quant à sa mère, elle n’avait pas de capacités particulières, juste quelques connaissances magiques. Les ancêtres de la famille n’étaient pas tous dévoués à la magie, en effet -heureusement ou malheureusement- dans cette famille on ne choisissait pas la magie, c’est la magie qui venait à vous. C’est ainsi qu’Olwenn est née, imposant sa présence au matin printanier, sans destinée particulière. Elle évolua normalement, d’un bébé inconscient du monde qui l’entoure, elle devint une enfant éveillée et joyeuse.
Cependant, un jour, alors qu’elle n’avait que 2 ans, elle réalisa une prouesse qu’aucun enfant des autres territoires ne pouvait accomplir, elle soigna sa mère. En effet, le matin même, sa mère occupée à écorcer des légumes se fit une légère entaille dans le doigt. Elle n’y prêta pas grande importance, c’était chose courante. Mais lorsque plus tard dans la journée elle prit son enfant dans ses bras, Olwenn lui attrapa le doigt blessé et de sa petite main le serra. Sa mère, intriguée par ce geste, se rendit bien vite compte que le léger picotement de son doigt et toute trace d’égratignure avaient disparu. Elle prit son enfant avec elle et se précipita vers son mari.

« Elle porte la magie en elle ! Le premier signe vient de se manifester, elle a guérit ma blessure ! »

Certes, ce n’était pas un acte grandiose, mais il suffisait pour comprendre qu’elle était destinée à apprendre la Grande magie.


Quelques jours plus tard, la bonne nouvelle faisait l’objet d’une fête. On célébrait la venue de l’enfant comme si c’était une deuxième mise au monde. Car l’enfant ne vivrait plus dans le même monde familial qu’il avait connu mais serait confié à un tuteur. Dans le cas d’Olwenn, ce fut un prêtre. La magie n’est pas un art facile, il demande beaucoup de sacrifices. Olwenn ne reverrait plus jamais sa famille, cela pourrait nuire à sa réussite. Pour la famille Zohra, même si la perte d’un enfant est difficile, c’était aussi une fierté d’avoir mit au monde un enfant fait de magie.

Olwenn devint alors apprentie prêtresse et devait se plier à la volonté de son tuteur, Auron. Elle reçut une éducation stricte et ne voyait que très rarement les autres habitants. Elle passait ses journées à s’entraîner, recommencer, s’entraîner, recommencer, jusqu’à ce que le résultat soit parfait. Au début, il lui apprit à guérir des blessures superficielles, sur de petits mammifères dont le métabolisme était très simple, puis elle fut capable sur ces mêmes animaux de guérir des blessures internes, ensuite de soigner des mammifères plus corpulent, jusqu’à savoir guérir toutes les espèces d’animaux qui peuplaient son environnement. Ce n’était pas un exercice facile, pourtant le geste était simple, il suffisait de passer sa main sur la blessure. Mais il fallait aussi connaître parfaitement le métabolisme de la victime, la place des organes et la zone de la blessure et surtout posséder une capacité à se concentrer extraordinaire pour sentir les choses. A 15 ans, elle maîtrisait déjà tout çà mais ce n’était que le plus facile, elle ne savait pas encore soigner la structure la plus complexe, l’Homme.
Outre l’apprentissage de la magie, elle dû apprendre à se battre. Comme on dit, mieux vaut prévenir que guérir ! Son arme n’était pas trop imposante mais efficace. Elle apprit à utiliser son glaive comme on apprend à manier une épée. Au-delà des montagnes, la guerre faisait rage. Le territoire était en guerre contre Océanus. Beaucoup d’hommes mouraient chaque jour, parmi eux un homme de la famille Zohra avait succombé. Olwenn n’y prêta guère d’attention, sa famille c’était son tuteur. Maintenant qu’elle savait se battre, il lui restait une dernière étape à franchir, savoir soigner un humain. Dans cette perspective, la guerre était peut-être une bonne chose, il était facile de trouver des blessés sur qui s’entraîner. Elle y passa des années.
Aujourd’hui, à 25 ans elle est seulement capable de guérir les blessures superficielles et à 50% les blessures internes voir moins si les dégâts sont trop importants. Elle n’est pas non plus capable de s’autoguérir sauf en surface pour tromper l’ennemi. Enfin, elle ne peut guérir que les blessures de guerre et certainement pas la maladie. Son tuteur estime que seul le risque pourra lui permettre de progresser et il est temps pour elle de sillonner le pays.

Pourtant, elle ne s’y sent pas prête enfin non, elle a peur. Elle a vécut 25 ans éloignée de tous. De plus, la rumeur prêtant ou plutôt affirme qu’il est temps de choisir son camps, la légende des Immortels pourrait bousculer l’ordre des choses.

Dans mes bras ! Voilà encore une magnifique fiche !



Bienvenue dans le monde dangereux d'Erin, guérisseuse...


(pas influencée du tooooooooout ! )